Intubation nasolacrymale dans la dacryoplastie endoscopique transcanaliculaire : une longue

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Jan 29, 2024

Intubation nasolacrymale dans la dacryoplastie endoscopique transcanaliculaire : une longue

Scientific Reports volume 13, Numéro d'article : 7521 (2023) Citer cet article 164 Accès aux détails de Metrics De nos jours, la dacryoplastie endoscopique transcanaliculaire représente la majorité des canal lacrymal

Rapports scientifiques volume 13, Numéro d'article : 7521 (2023) Citer cet article

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De nos jours, la dacryoplastie endoscopique transcanaliculaire représente la majorité des interventions chirurgicales des voies lacrymales réalisées chez l'adulte dans des centres spécialisés. Cependant, il existe encore peu de données disponibles concernant les soins per- et postopératoires, notamment en ce qui concerne la durée de l'intubation par tube de silicone (IST). Notre objectif était d'évaluer la relation entre la durée du tube et la récidive des symptômes chez les patients ayant subi une dacryoplastie transcanaliculaire par microperçage (MDP) dans un contexte à long terme. Les dossiers médicaux de 576 patients adultes après MDP ont été examinés rétrospectivement. Au total, 256 yeux de 191 patients ont pu être inclus. La durée médiane de suivi était de 7,83 [7,08 ; 9,25] ans. Dans 57,0 % des cas, les symptômes étaient encore complètement résolus au moment de l'enquête. La durée médiane de l'IST était de 6 [3,00 ; 6h00] mois. En distinguant une durée de sonde < 3 mois et ≥ 3 mois, il y avait une différence significative dans le taux de réussite à long terme (< 3 mois : 38 % ; ≥ 3 mois : 61 % ; p = 0,011). En conclusion, une ablation précoce de l’IST (< 3 mois) après une MDP transcanaliculaire semble être associée à une incidence plus élevée de récidive des symptômes. Ceci doit être pris en compte dans les soins peropératoires et postopératoires des patients suivant cette procédure de première étape mini-invasive.

Outre les troubles du film lacrymal et les anomalies des paupières, l'obstruction du canal nasolacrymal (NLDO) est la cause la plus fréquente d'épiphora chez l'adulte en pratique ophtalmologique1. Le NLDO peut être acquis primaire ou secondaire. L’étiopathogénie de l’obstruction primaire acquise du canal lacrymo-nasal (PANDO) semble être multifactorielle et est attribuée à une inflammation fibrosante chronique non spécifique, à une congestion vasculaire et à un œdème de la muqueuse, tandis que l’obstruction secondaire acquise du canal lacrymo-nasal (SANDO) survient après une infection, un traumatisme, une irradiation ou une néoplasie2,3. ,4. Alors que dans certains cas, une irrigation du système de drainage lacrymal (LDS) ou un traitement anti-inflammatoire pour l'inflammation sous-jacente du LDS suffit à résoudre l'obstruction, chez une grande proportion de patients, une intervention chirurgicale sur le canal lacrymo-nasal (NLD) est nécessaire5.

La dacryocystorhinostomie (DCR) est actuellement encore définie comme la référence en matière de traitement de la NLDO dans la littérature internationale6. Le DCR endonasal (EN-DCR) et le DCR externe (EXT-DCR) affichent de très bons taux de réussite à long terme d'environ 90 % et les données actuelles ne permettent pas de tirer des conclusions claires quant à la supériorité d'une approche du autre6. Néanmoins, EN-DCR et EXT-DCR représentent des pontages invasifs qui ne préservent pas l'anatomie du LDS. Cependant, les progrès technologiques dans le domaine de la technologie médicale endoscopique ont permis la mise en place de procédures mini-invasives préservant l'anatomie dans la chirurgie du canal lacrymo-nasal.

Ainsi, ces dernières années, les options de traitement de la NLDO se sont considérablement améliorées grâce aux techniques microendoscopiques transcanaliculaires qui sont déjà utilisées comme procédures de première étape dans des centres spécialisés en Allemagne7,8. D'autres avantages de ces procédures par rapport au DCR sont la courte durée opératoire et la récupération postopératoire plus courte.

En particulier, la dacryoplastie transcanaliculaire par microperçage (MDP) ou la dacryoplastie transcanaliculaire au laser (LDP) ont considérablement réduit le nombre d'EXT-DCR réalisées dans les centres de soins oculaires tertiaires spécialisés dans la chirurgie du canal lacrymo-nasal8. Contrairement au LDP assisté par laser à diode, le MDP est réalisé à l'aide d'un microforet d'un diamètre de 0,38 mm et de 6 000 tr/min pour la recanalisation. Il convient à l'ouverture des obstructions intra- et post-saccales totales et subtotales ainsi qu'à l'élimination des membranes, des plis et des polypes ainsi qu'au broyage des dacryolithes. Il faut cependant toujours garder à l’esprit les contre-indications à ces techniques mini-invasives : en cas d’obstructions segmentées longuement (notamment canaliculaires), de mucocèles, de dacryocystites aiguës et de fractures complexes de la face médiane, la recanalisation microendoscopique doit être évitée7,8.

 0.05, Fig. 4b)./p>